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lorsque

conjonct. (lor-sk'. L'e s'élide ordinairement devant le pronom il, elle, on, et devant un, une)
  • Dans le temps où, quand. Seul vous vous haïssez, lorsque chacun vous aime. [Corneille, Polyeucte] Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, Lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême. [Molière, Les fâcheux] Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tuée. [Molière, George Dandin] Ils regrettent le temps à leur grand coeur si doux, Lorsque, assurés de vaincre, ils combattaient sous vous. [Racine, Bajazet]

    Quelquefois lors est séparé de que par un autre mot. Lors donc que vous viendrez.. . Vous qui méritez la correction lors même que vous la faites, apprenez de Jésus-Christ à être doux et humbles de coeur. [Fléchier, Panég. II, 167]

REMARQUE

On a essayé de trouver une différence de sens entre lorsque et quand ; mais l'usage confond tellement ces deux mots qu'à chaque instant cette distinction est perdue de vue ; et dans la même phrase on les trouve employés l'un pour l'autre avec le même sens. Si tu m'aimais, Phédime, il fallait me pleurer Quand d'un titre funeste on me vint honorer, Et lorsque, m'arrachant du doux sein de la Grèce, Dans un climat barbare on traîna ta maîtresse. [Racine, Mithridate] Et qui s'honorerait de l'appui d'Agrippine, Lorsque Néron lui-même annonce ma ruine ; Lorsque de sa présence il semble me bannir ; Quand Burrhus à sa porte ose me retenir ? [Racine, Britannicus]

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