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louer [1]

vt (lou-é)
  • 1Donner à louage Louer une maison à quelqu'un. Un tapissier qui loue des meubles. Nous espérons tous les jours de louer votre maison. [Sévigné, 39]

    Fig. Voilà de nos veuves ! le mari meurt à Pâques, portion de lit à louer pour la Saint-Jean. [Dancourt, la Femme d'intrigues, V, 7]

    Fig. et familièrement. Il a loué son ventre, il s'est engagé à aller dîner avec quelqu'un.

    Cet homme a des chambres à louer dans sa tête, c'est-à-dire il manque de cervelle, il est un peu fou.

    Terme de peinture. Figures à louer, personnages accessoires et inutiles.

  • 2Prendre à louage. Louer une loge dans un théâtre. Elle a loué la plus jolie maison du monde ; elle n'en veut plus. [Sévigné, 22 mars 1680]

    Se dit des ouvriers de la campagne. Louer un garçon de ferme.

    Fig. On dit d'un homme qui est hors d'emploi, qu'il est à louer.

    Fig. Je ne suis pas loué pour cela, réponse qu'on fait à quelqu'un qui demande quelque corvée qu'on ne veut pas faire.

  • 3Se louer, vpron Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire. La bonne dame habille en chambrière Le jouvenceau, qui vient pour se louer. [La Fontaine, la Gageure.] Le jour il [Cléanthès] étudiait ; la nuit il se louait pour tirer de l'eau dans les jardins. [Diderot, Opinions des anciens philosophes]

    Être pris à loyer, en parlant des choses. Les appartements se louent fort cher dans ce quartier.

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