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méprendre (se)

vpron (mé-pran-dr')

Il se conjugue comme prendre.

  • 1Commettre une erreur au sujet d'une personne ou d'une chose. Elles se sont méprises. Entre tant de vertus mon choix se peut méprendre. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient] Une candeur à laquelle on ne se méprend point. [Fénelon, Télémaque] Je connais trop votre style, monsieur, pour m'y être mépris un moment. [Voltaire, Correspondance] Il ne faut pas que les jansénistes s'y méprennent : si on a détruit la société [des jésuites], ce n'est ni par amour pour eux ni par estime. [D'alembert, Destr. des jésuites, Oeuv. t. V, p. 187, dans POUGENS.]

    À s'y méprendre, de façon à se tromper, à être induit en erreur. Il est fort bien fait, et chante comme Beaumaviel, à s'y méprendre. [Sévigné, 586]

  • 2 Fig. S'oublier et manquer de respect. À qui pensez-vous parler ? vous vous méprenez.
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