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mameluk ou mamelouk

nm (dans les deux cas, on prononce ma-me-louk)
  • 1Nom d'une milice à cheval dont les chefs gouvernaient l'Égypte, et qui, après l'expédition des Français, fut détruite par Mehemet-Ali. L'Égypte était devenue la proie de la milice des mameluks, composée d'abord d'esclaves et ensuite de conquérants. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Que Davoust s'était laissé atteindre dès l'abbaye de Kolotskoï, et que, là, il avait fait à de misérables cosaques l'honneur de se retirer devant eux pas à pas et par bataillons carrés comme s'ils eussent été des mamelouks. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]
  • 2Nom d'un corps de cavalerie, qui, formé en Égypte, fit partie de l'armée française pendant tout le règne de Napoléon 1er.

    En mameluk, sorte de costume copié sur celui de ces mameluks qu'on donnait alors aux enfants. La grand'mère en robe à plis, près de sa fille en polonaise, près de sa petite-fille en tunique, qui porte son petit garçon en mameluk. [Picard, Les provinciaux à Paris]

  • 3 Fig. Il se dit depuis quelque temps pour désigner les partisans fanatiques du pouvoir.

REMARQUE

On trouve aussi mamelus. La révolte des mamelus était un cas particulier : c'était un corps de milice qui usurpa l'empire. [Montesquieu, L'esprit des lois]

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MAMELUK. - HIST. Ajoutez : XIIIe s. Si li envoia un cheval.... par un sien memeloc. Hist. occid. des croisades, t. II, p. 195]

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