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maniérer

vt (ma-nié-ré. L'accent aigu se change en accent grave, quand la syllabe qui suit est muette, excepté au futur et au conditionnel)
  • 1Donner le caractère de la manière. Nous maniérons peut-être un peu trop nos chevaux au manége, pour leur donner ce que nous appelons de la grâce. [Falconet, Oeuvres div. t. III, p. 91]
  • 2Se maniérer, vpron Devenir maniéré. Mon homme droit, tous ses membres bien composés, se maniérant, se rendant très agréable pour la visite qui lui arrive. [Diderot, Pensées sur la peinture]

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3 Absolument. Faire des manières. Autrement c'est maniérer, comme parlent les peintres, que de copier certains compliments vulgaires, qui, souvent n'étant point naturels, et étant avec cela publics, rendent ceux qui les écrivent ridicules. [De Courtin, la Civilité française, p. 210, Paris, 1695]

REMARQUE

On l'a employé au propre, dans le sens de disposer, agencer. Le perruquier fait des ouvrages, tels que des perruques, des boucles ; le coiffeur ne fait que maniérer les cheveux naturels, leur donner une modification élégante et agréable, Plaidoirie de Bigot de la Boissière, dans F. CADET, Hist. de l'écon. polit. les Précurseurs, 1867-1868.

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