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marcher [2]

nm (mar-ché ; l'r ne se prononce et ne se lie jamais)
  • 1La manière dont on marche. Ne te donna-t-on pas des avis, quand la cause Du marcher et du mouvement, Quand les esprits, le sentiment, Quand tout faillit en toi ? [La Fontaine, Fables] Un rat des plus petits voyait un éléphant Des plus gros, et raillait le marcher un peu lent De la bête de haut parage. [La Fontaine, Fables] Ah ! monsieur, c'est un spectre, je le reconnais au marcher. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre] Tous les marchers, toussers, éternuers, sont différents. [Pascal, Pensées] Les vieilles même, au marcher symétrique, Des ans tardifs ont oublié le poids. [Gresset, Ver-Vert]
  • 2L'endroit où l'on marche, relativement au plus ou moins de facilité qu'on a d'y marcher. Comment le parfum des fleurs, le charme de la verdure, l'humide vapeur de la rosée, le marcher mol et doux sur la pelouse, enchanteront-ils les sens ! [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Nous avions sous nos pieds un marcher doux, commode et sec. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]
  • 3 Terme de chasse. Faux marcher, se dit de la biche qui biaise en marchant, et du cerf après qu'il a mis bas son bois.

+

MARCHER.
2Ajoutez :

Ne pas se laisser marcher sur le pied, n'être pas endurant.

27 nm Le marcher, l'action de marcher. Le seoir est aussi naturel que l'être debout ou le marcher. [Malherbe, Lexique, éd. L. Lalanne.]

REMARQUE

Ajoutez :

2. Bien que le sens primitif de marcher, comme on peut le voir à l'historique et à l'étymologie, soit fouler, presser, cependant on le trouve avec son sens actuel dans le courant du XIIIe siècle : En grant martire estoit ses cors, Et jambe et pié avoit porri ; Qui lui donast tout Montorri Ne tout l'avoir d'une grant terre, Ne marchast il deux pas à terre. [Gautier de Coinsy, les Miracles de la sainte Vierge, page 181, éd. abbé Poquet.]

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