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martinet [2]

nm (mar-ti-nè ; le t ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des mar-ti-nè-z en mouvement)
  • 1Marteau mû par un moulin. Le sieur Dalliez m'assure que le fer de Bourgogne que l'on fabrique dans les martinets de Vienne, est des plus fins et aussi bon que celui de Piémont, Corresp. de Colbert, III, 469. Il est à remarquer qu'on ne forme l'article précédent que de moulins à blé, et qu'il reste encore ceux des forges, martinets et fonderies. [Vauban, Dîme, p. 77] J'ai fait établir deux de ces martinets, dont l'un frappe trois cent douze coups par minute ; cette grande rapidité est doublement avantageuse, tant par l'épargne du combustible et la célérité du travail, que par la perfection qu'elle donne à ces fers. [Buffon, Minéralogie]

    Sorte d'usine ainsi nommée du marteau ou martinet qui en est le principal agent. On croit que ces sortes de grandes forges ont pris ce nom, de ce qu'il y en a plusieurs à Vienne en Dauphiné, proche de l'église de Saint-Martin et dans la paroisse de Saint-Martin. [Richelet]

  • 2Fouet formé de plusieurs cordes au bout d'un manche de bois et dont les maîtres d'école se servaient pour châtier les écoliers.

    Fig. Notre empereur portait longue férule, Puis est venu le martinet royal. [Béranger, Gohier.]

  • 3 Terme de marbrier. Forte molette de grès qui sert à égriser les carreaux de marbre.
  • 4 Terme de marine. Cordage qui fait fonction de balancine pour les cornes et qui les tient plus ou moins apiquées.

    Faux martinet, martinet placé tout à fait à l'extrémité de la corne.

  • 5Machine de guerre du moyen âge, qui jetait de grosses pierres.

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2.
6Nom, dans l'Aunis, d'un appareil consistant en une vis en bois, dont les tonneliers se servent pour rapprocher les douelles d'une futaille au moyen d'une corde, Gloss. aunisien, La Rochelle, 1870, p. 123.
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