matrone
nf (ma-tro-n')
- 1Dame romaine.
- 2 Par extension, femme âgée et respectable.
Je ne veux pas faire comme toi la matrone à vingt-huit ans ; je me trouve une petite veuve assez piquante
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]Le seigneur, le curé et le juge du village s'asseyaient avec les fortunés époux, les laboureurs et les matrones
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]Au hasard alors ces matrones [les Parques] Faisant deux lots de notre temps
. [Béranger, Contemp.] - 3Femme qui pratique les accouchements.
Après cette leçon de matrone, je vous ferai mille compliments de la part de Chesières
. [Sévigné, Lett. 6 sept. 1671]Sage-femme nommée par les tribunaux, dans certains procès, pour visiter les femmes.
Y a-t-il un médecin, une matrone experte, qui puisse assurer qu'un jeune homme....
[Voltaire, Dictionnaire philosophique] - 4Dans le langage libre, femme qui tient une maison de prostitution.
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MATRONE. - HIST.XIVe s. Ajoutez : Tout maintenant et sans delay, Par Dieu qui siet lassus ou thronne [ciel], Alez me querre la mathronne [sage-femme] De ceste ville
. Miracles de Nostre Dame par personnages, publiés par G. Paris et A. Robert, t. I, p. 92]
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