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menée

nf (me-née)
  • 1Action de mener, conduite ; sens aujourd'hui inusité.
  • 2 Terme de vénerie. Route que prend un cerf et par laquelle il mène les chasseurs qui le suivent.

    Suivre la menée, être à la menée d'un cerf, prendre la route d'un cerf qui fuit.

    Avoir la menée belle, se dit d'un chien qui ne se détourne pas facilement de la voie, et qui crie bien.

  • 3 Terme d'horlogerie. Chemin que parcourt la dent d'une roue, depuis le joint où elle rencontre l'aile du pignon jusqu'à celui où elle la quitte.

    Se dit aussi du chemin que fait la dent d'une roue de rencontre, lorsqu'elle pousse la palette.

  • 4 Fig. Pratique comparée à l'action de mener, de conduire, et où l'on emploie l'artifice et le mystère pour le succès de quelque affaire. Un homme circonvenu par la menée de ses ennemis. [Malherbe, le Traité des bienf. de Sénèque, VI, 8] Byzance ouvre, dis-tu, l'oreille à ces menées. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient] Le duc d'Orléans, lié avec le roi d'Angleterre par des engagements personnels, lui découvrit les menées qui se tramaient contre lui. [Voltaire, Histoire de Charles XII] Il tient aux plus puissants par ses alliances, par ses charges et par ses menées. [Vauvenargues. Lentulus.] Si l'on a craint d'un traître une sourde menée. [Lemerc. Agamemn. III, 2]
  • 5Nom donné, dans la Franche-Comté, à une tourmente se déclarant en hiver, avec un vent du nord glacial, lequel soulève de terre la neige, et la projette, là où elle est arrêtée par quelque obstacle, en glaçons durs et cohérents. Les menées interrompent quelquefois le service des chemins de fer.
  • 6 Terme de droit féodal. Menée de sergent, exploit par lequel un seigneur faisait sommer un vassal de satisfaire à ses devoirs.

    Menée du fief, citation qui avait pour objet d'appeler les sujets et vassaux à la guerre, ou de les prévenir qu'on commençait à juger les procès et querelles.

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