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moqué, ée

part. passé (mo-ké, kée) de moquer
  • Tourné en ridicule. Et peut-être pressé [le roi] des guerres d'Arménie, Vous laissera moquée, et la reine impunie. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] Quelqu'un le reconnut [le geai], il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué, Et par messieurs les paons plumé d'étrange sorte. [La Fontaine, Fables]

    Il se dit des choses. Sous un prince aussi grand que religieux [Louis XIV], la vertu, autrefois étrangère et moquée à la cour, y est devenue la voie la plus sûre des grâces et des récompenses. [Massillon, Carême, Injust.] Plaisir cherché par mes voeux superflus, Plaisir moqué des mortels corrompus. [Malfil. Narcis. I]

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2Substantivement, le moqué, celui qui est un objet de moquerie. C'est ainsi qu'il faut, quand on se moque, Que le moqué toujours sorte fort satisfait. [Corneille, Lexique, éd. Marty-Laveaux]
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