Voir les citations avec "mordant"

mordant [2]

nm (mor-dan)
  • 1Agent à l'aide duquel on attaque, décape ou corrode les surfaces métalliques.

    Se dit des substances qui mordent sur les bois, etc.

  • 2En teinture, nom de tous les corps qui ont la propriété de s'unir avec ceux que l'on veut teindre, et d'en augmenter l'affinité pour les matières colorantes. Le degré de perfection auquel l'art de teindre les laines et les étoffes était parvenu dès les temps les plus reculés, ne permet pas de douter que les anciens ne connussent aussi l'usage des mordants, sans lesquels il ne peut y avoir de vraie teinture. [Ameilhon, Instit. Mém. litt. et beaux-arts, t. III, p. 358] On donne le nom de mordant à toutes les substances qui servent d'intermédiaires entre les principes colorants et les matières à teindre. [Girardin, Leçons de chim. élém. 37e leçon, Paris, 1846]

    Composition pour fixer la laine hachée sur la toile ou sur le papier de tenture.

  • 3Vernis qui sert à retenir l'or en feuilles sur le cuivre. Autre usage de l'eau de cire : c'est un bon mordant pour la dorure. [Diderot, Pensées sur la peinture]
  • 4 Fig. Ce qui agit sur l'esprit des autres comme la substance qui mord un métal, un tissu. Il a du mordant dans l'esprit.
  • 5 Fig. Il se dit de la voix qui fait sur l'ouïe une impression comparée à quelque chose qui mord, qui pénètre. Cette voix a du mordant.

    Terme de musique. Trille qui n'est pas achevé ; agrément qui consiste en deux ou plusieurs petites notes placées immédiatement avant une note quelconque.

  • 6Sorte de pince courte et sans branches à l'usage du fabricant de clous d'épingle.

    Espèce de mâchoire de bois dont se sert le parcheminier.

    Tringle. de bois avec laquelle le compositeur d'imprimerie retient la copie sur le visorium.

    Instrument destine à mordre, à saisir, à pincer certains objets.

    Nom qu'on a donné aux deux grandes pinces d'une écrevisse, d'un homard.

    Anciennement, pièce de métal qui s'appliquait à l'extrémité de cette partie de la ceinture qu'on laissait pendre, après le noeud formé autour de la boucle, d'à peu près trente centimètres de longueur chez les hommes, chez les femmes jusqu'à terre. [De Laborde, Notice des émaux, bijoux et objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre]

  • 7Manière de couper le bout d'une pièce de bois pour l'assembler avec une autre, en faisant un tenon à mi-bois, et coupant l'épaulement à onglet.
  • rechercher