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mortifié, ée

part. passé (mor-ti-fi-é, ée) de mortifier
  • 1Frappé de gangrène. On trouva dans la hernie l'intestin mortifié.
  • 2Gardé de manière à devenir tendre et à prendre du fumet, en parlant de la viande. Ils [les Calmuques] mangent de la chair de cheval, de chameau, etc. crue ou un peu mortifiée sous la selle de leurs chevaux. [Buffon, Histoire naturelle générale et particulière]
  • 3Affligé par des austérités, par des privations. Son teint mortifié prêche la continence. [Régnier, Satires] Un chrétien n'est jamais vivant sur la terre, parce qu'il y est toujours mortifié, et que la mortification est un essai, un apprentissage, un commencement de la mort. [Bossuet, Oraisons funèbres] Une vie exacte et extérieurement mortifiée. [Bourdaloue, Sainteté évang. 2e avent, p. 425] Vous croyez que nos désirs, si longtemps mortifiés, seront irrités à votre vue. [Montesquieu, Lettres persanes]
  • 4Qui a reçu une mortification. Ces rois [d'Asie], toujours vainement mortifiés par leurs défaites. [Montesquieu, L'esprit des lois]
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