moudre
vt (mou-dr'), je mouds, tu mouds, il moud, nous moulons, vous moulez, ils moulent ; je moulais ; je moudrai ; je moudrais ; je moulus ; mouds, qu'il moule, moulons, moulez, qu'ils moulent ; que je moule, que nous moulions, que vous mouliez ; que je moulusse ; moulant ; moulu
- 1Mettre en poudre par le moyen du moulin.
Les Grecs et nous autres Siciliens, les Romains même n'ont pas encore l'usage de ces maisons ailées [les moulins à vent] ; nous ne savons que fatiguer les mains de nos esclaves à moudre grossièrement ce blé que nous arrachons à la terre avec tant de peine
. [Voltaire, Dialogue de Pégase et du vieillard]Moudre en grosse, moudre avec des meules serrées et en fabriquant la farine dans une seule opération.
Moudre à façon, par parcelles, moudre avec un système où la trémie n'est pas alimentée d'une manière continue.
Absolument. Ce moulin moud trop gros.
Terme de marine. L'horloge moud, le sable passe.
- 2Il se dit du café qu'on réduit en poudre grossière à l'aide d'un petit moulin portatif.
Il ne faut jamais moudre le café avant son entier refroidissement
. [Genlis, Maison rust. t. III, p. 365, dans POUGENS] - 3 Terme de métallurgie. Concasser, à l'aide d'un moulin, le minérai, avant de le soumettre aux opérations ultérieures.
La nécessité d'aller moudre le minerai à une distance très considérable
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes] - 4 Fig. Moudre un homme de coups, le battre violemment.
- 5Se moudre, vpron Être moulu. Une graine qui ne se moud pas facilement.
PROVERBE
Il n'est que d'être à son blé moudre, il n'y a rien de tel pour qu'une affaire réussisse, que de la suivre soi-même.
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