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mouillage

nm (mou-lla-j', ll mouillées, et non mou-ya-j')
  • 1Action de mouiller. Nous les autorisons à les faire mouiller [des étoffes], après en avoir constaté l'aunage, et à les faire auner de nouveau lorsqu'elles seront sèches... pourront néanmoins les fabricants s'opposer au mouillage desdites étoffes. Lett. pat 4 juin 1780, art. 10]
  • 2Action de mouiller l'orge pour le faire germer.
  • 3Façon qu'on donne aux cuirs.
  • 4Action de mettre de l'eau dans le vin, l'eau-de-vie, etc.
  • 5 Terme de marine. Lieu, ou fond où l'on mouille les ancres d'un navire. L'armée, retenue durant plusieurs jours au mouillage par des vents contraires, put enfin sortir de la rade, et faire voile pour Alger. [A. de Vaulabelle, Hist. de la Restauration, t. VII, ch. 4]

    Mauvais mouillage, fond de l'eau qui coupe les câbles, ou sur lequel les ancres ne mordent pas.

    Action d'ancrer ou mouiller un bâtiment.

    Une ancre est au mouillage lorsqu'elle est disposée pour être prête à tomber au fond au moment où l'ordre en est donné.

  • 6 Par extension, profondeur d'une eau quelconque. De Briare à Nantes, le mouillage naturel, pendant la saison des basses eaux, est réduit, en raison des bancs de sable mobiles, de telle sorte que, quel que soit le tirant d'eau des bateaux, leur marche est impossible ; on ouvre des passes à travers les grèves, de manière à permettre de naviguer avec une immersion proportionnelle aux mouillages artificiels que l'on crée. [E. Grangez, Voies navig. de France, p. 317]
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