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moutonner

vt (mou-to-né)
  • 1 vt Rendre frisé et annelé comme la laine d'un mouton. Moutonner la tête d'un enfant.
  • 2 Fig. Moutonner un prisonnier, tâcher de gagner sa confiance pour découvrir son secret afin de le révéler.
  • 3 vi S'agiter en écume blanchissante, en parlant des eaux de la mer, d'un lac, d'une rivière. Tantôt les lames, en faisant moutonner leurs cimes, imitaient des troupeaux blancs. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
  • 4 Par plaisanterie, se moutonner, vpron Se faire mouton, doux, traitable. Il faut que l'un des deux se moutonne, ce doit être le plus faible. [Mme de Graffigny, dans le Dict. de BESCHERELLE.]

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5Moutonner un herbage, se dit, dans le Calvados, de l'action de mettre un lot de moutons à engraisser dans un herbage, les Primes d'honneur, Paris, 1870, p. 21.
6Se moutonner, se dit, en Normandie, du ciel qui se couvre de petits nuages blancs. Le ciel commence à se moutonner. [Delboulle, Gloss. de la vallée d'Yères, p. 234]
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