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munir

vt (mu-nir)
  • 1Pourvoir, garnir de ce qui est nécessaire à la défense ou à l'approvisionnement de lieux de guerre. Vous pouvez cependant faire munir ces places. [Corneille, Nicomède] Gand tombe avant qu'on pense à le munir. [Bossuet, Oraisons funèbres] D'une première vue il découvre un passage assuré pour le secours [d'une ville assiégée] aux endroits qu'un ennemi vigilant n'a pu encore assez munir. [Bossuet, Oraisons funèbres]

    Par extension. On le munit d'un passe-port, de recommandations. Saint Charles Borromée examinait lui-même les pièces qu'on jouait à Milan ; il les munissait de son approbation et de son seing. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

  • 2Se munir, vpron Se pourvoir, être pourvu. Ne se pouvant munir encontre tant de maux. [Régnier, Satires] Borée et le soleil virent un voyageur Qui s'était muni par bonheur Contre le mauvais temps. [La Fontaine, Fables] Ils [les conquérants, les politiques] se seront munis de tous côtés par des précautions infinies.... [Bossuet, Oraisons funèbres] Trouvez-vous ce soir devant les Chartreux, et munissez-vous de deux pistolets. [Genlis, Veillées du château t. I, p. 311, dans POUGENS]

    Se munir de patience, se préparer à supporter avec résolution, avec courage. Dans les maux violents, le coeur se munit de toute sa constance. [Fléchier, Oraisons funèbres]

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