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mutilé, ée

part. passé (mu-ti-lé, lée) de mutiler
  • 1À qui on a retranché quelque membre. Qu'ai-je fait pour me voir ainsi Mutilé par mon propre maître ? [La Fontaine, Fables] Cette dame fut saisie par les gardes du roi et livrée à Amestris, qui lui fit couper les mamelles, la langue, le nez, les oreilles et les lèvres, et la renvoya ainsi mutilée à la maison de son mari. [Rollin, Histoire ancienne]

    Substantivement. Personne mutilée. Un mutilé. Des mutilés.

    Terme d'entomologie. Se dit des élytres, quand ils sont courts et qu'ils ont l'air d'avoir été coupés.

  • 2Se dit des monuments d'art ou de lettres qui ont subi quelque dommage. Et ce n'est pas un dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés. [Corneille, Polyeucte] Toutes les statues de Mercure qu'on voyait de forme carrée à l'entrée des maisons et des temples [à Athènes], se trouvèrent mutilées en une nuit, et particulièrement au visage. [Rollin, Histoire ancienne] Le 1er livre [de Longus], que tout le monde sait être mutilé dans les éditions, me parut entier dans ce manuscrit. [Courier, Lettres de France et d'Italie]
  • 3Qui a subi des retranchements, en parlant d'une oeuvre littéraire. Comédie mutilée par la censure.

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5Un objet en métal poli est dit mutilé, lorsqu'il présente de légères dégradations à sa surface extérieure.
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