méandre
nm (mé-an-dr')
- 1Fleuve de l'ancienne Phrygie, qui roule ses eaux en serpentant beaucoup.
- 2Nom donné en poésie, par allusion, aux sinuosités d'un fleuve, d'une rivière.
Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours
. [Chénier, Odes et Iambes]On le dit, par assimilation, des vaisseaux qui portent le sang dans toutes les parties du corps.
L'homme.... Ignorait en repos jusqu'aux routes certaines Du méandre vivant qui coule dans ses veines
. [Perrault, Poëme sur le siècle de Louis-le-Grand] - 3 Fig. Détours de paroles.
Il [Michel Potier] a été si impudent et téméraire que de s'attribuer le secret de la pierre philosophale, offrant par après de le communiquer à un chacun, sans énigmes, méandres et difficultés, moyennant une récompense et salaire à sa discrétion
. [Naudé, Rose-croix, VI, 2] - 4 Terme de beaux-arts. Ornement employé dans l'architecture, dans les broderies ; il offre des sinuosités et des entrelacements quelquefois très compliqués.
Ces chiffres forment un méandre Où nos deux noms entrelacés, Toujours à se suivre empressés, S'abandonnent pour se reprendre
. [Bernis, Réfl. métrom. p. 74, dans POUGENS]
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