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méconnaissance

nf (mé-ko-nê-san-s')
  • 1Action de méconnaître. Dieu a révélé ce secret important à Daniel ; et il lui découvre, comme vous voyez, que la ruine des Juifs sera la suite de la mort du Christ et de leur méconnaissance. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] L'entière méconnaissance des parents et des parentes, si ce n'est à porter les deuils les plus éloignés. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Lorsqu'un gouvernement aussi puissant que celui de la république française est ainsi méconnu, lorsque cette méconnaissance est fondée sur les ménagements qu'on croit devoir à des coupables fugitifs. Correspond. du gén. Klinglin, I, 151] Quand il [Louis XI] s'humiliait devant Édouard IV et le duc de Bourgogne, ce n'était pas par une méconnaissance de sa grandeur, mais pour obtenir le loisir de poursuivre dans l'intérieur les seigneurs puissants. [Chateaubriand, Anal. raisonnée de l'hist. de France, X] Méconnaissance de Dieu. [Lacordaire, 5e confér.]
  • 2Action de ne pas reconnaître, de ne pas avouer. Mélite : .... Eh ! dieux, quelle imposture ! Jamais un de ces traits ne partit de ma main. - Cloris : Nous pourrions demeurer ici jusqu'à demain, Que vous persisteriez dans la méconnaissance ; Je vous laisse... [Corneille, Mélite] Notre cour ordonna que la requête lui serait signifiée, ....pour, après sa reconnaissance ou méconnaissance des faits y contenus, être fait droit ainsi qu'il appartiendra. Cour des comptes, aides et fin. de Normandie, Arrêt 27 janv. 1717]
  • 3Oubli d'un bienfait. C'est un monstre d'orgueil et de méconnaissance. [Tristan, La Marianne] La résistance à laquelle ma dignité m'avait obligé ne venait d'aucun principe de méconnaissance. [Retz, II, 87]
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