national, ale
adj. (na-sio-nal, na-l' ; en vers, de quatre syllabes)
- 1Qui concerne la nation, qui est de la nation. L'honneur national. Fête nationale. Les intérêts nationaux.
Laine fine nationale peignée
. Tabl. ann. aux lett. pat. du 1er mars 1781, Rouen]Un plomb ou empreinte.... portant d'un côté ces mots, étoffes nationales ; et de l'autre, le millésime
. Lett. patent. 19 mars 1781, art. 2]Troupes nationales, voir TROUPE.
Assemblée nationale, nom que prirent, lors de la première révolution, les états généraux, et qui fut donné à l'assemblée constituante de la république de 1848.
On cherchait un nom à cette assemblée [la Constituante de 1789], qui n'était encore qu'un fantôme ; Sieyès proposa de l'appeler l'Assemblée nationale
. [Quinet, la Révolut. liv. II, ch. 3]Les haines nationales, les haines qui sont entre nations.
Garde nationale, voir GARDE 1, n° 12.
Garde national, voir GARDE 2, n° 3.
Bien national, biens nationaux, propriétés foncières confisquées pendant la révolution et vendues au profit de la nation.
- 2Concile national, assemblée des évêques de toutes les métropoles d'une nation. Cardinaux nationaux, ceux qui sont attachés à une couronne non-seulement par la naissance, mais aussi par quelque autre engagement.
- 3 nm pl. Les nationaux, la totalité de ceux qui composent une nation ; par opposition à étrangers, ceux qui appartiennent aux autres nations. Cet établissement n'est peut-être pas assez connu des étrangers et même des nationaux. Une cavalerie, dont la discipline et les armes étaient préférables à celles des nationaux.
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