nonchalance
nf (non-cha-lan-s')
- 1Disposition de celui qui ne se soucie de rien ; manque de soin.
Contre ceux qui, sur la confiance de la miséricorde de Dieu, demeurent dans la nonchalance sans faire de bonnes oeuvres
. [Pascal, Pensées]Les défauts de Montaigne sont grands.... il inspire une nonchalance du salut, sans crainte et sans repentir
. [Pascal, ib. XXIV, 24]De telles nonchalances pour ce qui vous regarde
. [Sévigné, 17 mars 1680]Allant à la mort avec la même nonchalance qu'il aurait continué de vivre
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]À la seconde, au plus tard à la troisième génération, les Tartares, les Turcs, les Persans, les Européens mêmes prennent la nonchalance indienne
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes] - 2Mollesse, abandon.
Les nonchalances sont ses plus grands artifices [de la beauté]
. [Régnier, Satires]La nonchalance embellit une petite chose, et en gâte toujours une grande
. [Diderot, Pensées sur la peinture]
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