ombragé, ée
part. passé (on-bra-jé, jée) d'ombrager
- 1Placé sous un ombrage.
On voit encore les beaux chemins ombragés d'arbres, les caravansérails et les bains qu'il fit construire pour les voyageurs
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] - 2Couvert, caché comme d'un ombrage.
Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache
. [Boileau, Satires]Il couvre sa belle tête d'un casque d'or ombragé de plumes de héron et d'autruche
. [Voltaire, La princesse de Babylone]Fig.
Ombragés en naissant des lauriers paternels
. [Chénier M. J. Tibère, III, 2] - 3 nm L'ombragé, ce qu'il y a de caché comme sous un ombrage (mot de Saint-Simon).
L'Instruction sur les états d'oraison parut un contraste du barbare, de l'obscur, de l'ombragé des Maximes des saints
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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