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oncle

nm (on-kl')
  • 1Frère du père ou de la mère. Oncle paternel. Oncle maternel.

    Faire l'oncle, réprimander, gronder. L'abbé se sent suffoquer par un torrent de paroles ; il se met en colère, et en sort par faire l'oncle, et dire qu'on se taise. [Sévigné, 196]

    Bel oncle, le mari de la tante. Votre valet Frontin, Pourrait être votre oncle ou bel oncle demain. [Du Frény, Dédit, I, 3]

    Oncle à la mode de Bretagne, voir MODE 2.

    Oncle d'Amérique, personne qui, parent ou non, vient de loin et à l'improviste apporter à quelqu'un une grande fortune ; locution tirée des pièces de théâtre et des romans où le dénoûment se fait par un oncle riche arrivant effectivement d'Amérique. Oui, il y a encore des oncles d'Amérique ; ils sont rares, mais il y en a... c'est peut-être le dernier. [Scribe Et Duveyrier, Oscar, I, 1]

    Fig. La vigne à mon oncle, la plus proche du village, se dit d'une mauvaise excuse, d'une mauvaise défaite, à cause qu'en temps de vendange ceux qu'on trouve tenant des raisins disent qu'ils les ont pris dans la vigne à leur oncle.

  • 2Grand-oncle, le frère du grand-père ou de la grand'mère. Mlle Corneille a l'âme aussi sublime que son grand-oncle ; elle mérite tout ce que je fais pour son nom. [Voltaire, Correspondance]
  • 3Titre que les empereurs d'Allemagne donnaient aux électeurs ecclésiastiques de l'empire.
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