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ordurier, ière

adj. (or-du-rié, riè-r')
  • 1Qui se plaît à dire des choses sales, déshonnêtes. Le commandeur de G..., vieux débauché, plein de politesse et d'esprit, mais ordurier, y logeait et y attirait une folle et brillante jeunesse en officiers aux gardes et mousquetaires. [Rousseau, Les confessions] Ce monsieur du journal m'appelle jacobin, homme horrible, ordurier, grimacier... [Courier, 2e lett. particul.]

    Substantivement. Ces sels dont on peut dire que M. Ménage n'était que le faux-saunier, et qu'il prodiguait comme s'ils eussent été de son propre, quoiqu'ils fussent de celui de son M. Bautru et de semblables orduriers, Anti-ménagiana, p. 3.

  • 2Qui contient des ordures, des choses obscènes. Les vers orduriers du poëte Ausone, natif de Bordeaux et consul romain. [Voltaire, Correspondance] Julie avait aimé Octave, témoin l'épigramme ordurière d'Auguste. [Voltaire, Correspondance]
  • 3 nm Petite caisse de bois, munie d'un manche, et dont on se sert pour mettre les balayures.
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