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ouaille

nf (ou-â-ll', ll mouillées, et non ou-â-ye)
  • 1Brebis (vieux en ce sens, qui est le sens propre). Il [M. de Coulanges], aimerait mieux paître ses ouailles à Grignan ; mais il ne sait de quel côté il tournera. [Sévigné, 26 juin 1675]
  • 2 Fig. Chrétien, par rapport au supérieur spirituel. Pressé de tendresse et de compassion pour ses ouailles. [Fléchier, Panég. II, 333] Si Dieu lui-même ici de son ouaille sainte à ces loups dévorants n'avait caché les os. [Boileau, Poés. div. XXII] Les pasteurs ont tenu ferme, mais les ouailles se sont dispersées, et les orateurs voisins en ont grossi leur auditoire. [La Bruyère, XV] Vous devriez bien abandonner vos ouailles quelques moments, pour venir converser dans un château où il n'y a pas une ouaille. [Voltaire, Correspondance]

    Par antiphrase. Satan.... Endoctrina, gouverna son ouaille. [Voltaire, Crépinade.]

  • 3 Fig. et familièrement. Femme qui demeure dans quelque lieu clos, sous quelque autorité. Pauvres gens qui n'ont pas l'esprit De garder du loup leur ouaille. [La Fontaine, Cand.] Qui fut bien pris ? ce fut la feinte ouaille [homme déguisé en femme]. [La Fontaine, Lun.] Pour me ravoir il prit les armes.... Il arrive aux bords du Méandre.... à ses attraits, à son air tendre On ne manqua pas de le prendre Pour une ouaille du bercail [un harem]. [Voltaire, les Trois man.]
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