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oublié, ée

part. passé (o-bli-é, ée) d'oublier
  • 1Dont le souvenir est perdu. Dormez votre sommeil, riches de la terre, et demeurez dans votre poussière ; ah ! si quelques générations, que dis-je, si quelques années après votre mort, vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde.... [Bossuet, Oraisons funèbres] J'ai toujours ouï dire que les femmes doivent désirer d'être oubliées. [Maintenon, Lettres] Mon ami, laissons là ma peine et mes alarmes ; Je vous vois, tout est oublié. [Saurin, Beverlei, II, 5] Il me semble que, sous les ombrages d'une forêt, je suis oublié, libre et paisible comme si je n'avais plus d'ennemis, ou que le feuillage des bois dût me garantir de leurs atteintes. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire] Elle [Henriette d'Angleterre] serait morte oubliée, si Bossuet ne s'était emparé de ce grand débris de la fortune, pour le façonner à la manière de son génie. [Chateaubriand, Les quatre Stuarts] Je vivrai de lumière, D'extase, de prière, Oubliant, oublié. [Hugo, Odes et ballades]

    Mettre une personne, une chose au rang des péchés oubliés, n'y plus songer.

  • 2Négligé. Mais toi dont la valeur d'Amurat oubliée Par de communs chagrins à mon sort s'est liée. [Racine, Bajazet] Il ne s'en trouve point qui.... Du mérite oublié nous fasse souvenir. [Racine, Esther]
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