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pénal, ale

adj. (pé-nal, na-l')
  • Qui assujettit à quelque peine. Voilà sérieusement où en viennent les fins réformés : ils prononcent sans restriction que le prince n'a aucun droit sur les consciences, et ne peut faire des lois pénales sur la religion. [Bossuet, Déf. hist. Variat. 4] De là cette troisième partie du sacrement de pénitence, laquelle consiste en des oeuvres pénales que le confesseur impose au pénitent pour lui tenir lieu de satisfaction. [Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 332] Il faut éviter les lois pénales en fait de religion. [Montesquieu, L'esprit des lois]

    Clause pénale, dommages-intérêts déterminés à l'avance par les parties, pour le cas où l'une d'elles ne remplira pas ses engagements. La clause pénale est celle par laquelle une personne, pour assurer l'exécution d'une convention, s'engage à quelque chose en cas d'inexécution. [Code Napoléonien]

    Le code pénal, le code qui renferme les peines portées contre les crimes et délits.

REMARQUE

Il n'y a aucune raison pour ne pas dire pénaux au masculin : édits pénaux, comme du Bellay.

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PÉNAL. - HIST. Ajoutez : XIIe s. Il [les hommes pieux] en lur mort voient les visions des devant alanz sainz, par ke [par quoi] il ne criement meisme la poinale sentence de lur mort. [Li Dialoge Gregoire lo pape]

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