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paillard, arde

nm et nf (pa-llar, llar-d', ll mouillées, et non pa-yar)
  • 1Proprement, celui, celle qui couche sur la paille, homme, femme misérable. Deux forts paillards ont chacun un bâton Qu'ils font tomber par poids et par mesure, En observant la cadence et le ton. [La Fontaine, Paysan.] Remarquez, s'il vous plaît, mon cher lecteur, la malice du paillard qui outrage si clandestinement la mémoire de mon oncle. [Voltaire, Déf. de mon oncle, X]
  • 2Personne de vie dissolue (en ce sens, c'est un terme libre). En la loi il ne recevait point pour offrande ni le prix du chien, ni le salaire de la paillarde. [Guez de Balzac, Le Prince] Sous sa houpelande Logeait le coeur d'un dangereux paillard. [La Fontaine, Herm.] Notre ami Guignard, Fesse-Mathieu, dévot et grand paillard. [Voltaire, Hypocr.]

    Adj. Adonné à la luxure. Il [Énée, demandant à passer le Styx] n'est ivrogne, ni paillard, Et Pluton n'est point au hasard De voir par lui faire insolence. [Scarron, Virgile travesti]

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