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palladium [1]

nm (pal-la-di-om' ; on a prononcé aussi pal-la-di-on)
  • 1Statue de Pallas, qui passait pour le gage de la conservation de Troie. Le palladium, quoique tombé du ciel, n'était qu'un gage sacré de la protection de Pallas ; c'était elle qu'on vénérait dans le palladium ; c'était notre sainte ampoule. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

    Par extension, nom donné à divers objets auxquels certaines villes, certains empires attachaient leur durée. Le boucher sacré, tombé du ciel durant le règne de Numa, était le palladium de Rome et de son empire.

  • 2 Fig. Garantie, sauvegarde. La loi civile est le palladium de la propriété. [Montesquieu, L'esprit des lois] C'est là qu'est le vrai palladium de la liberté. [Rousseau, Considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée]

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1. - HIST. XIIe s. Coment li traïtor ovrerent, Qui la traïson porparlerent, Que il furent, com orent non, Qui enbla lo palladion.... [Benoit, Le roman de Troie] Por le temple qu'ert violez, Dont li pallades ert enblez. [Benoit, ib. V. 25561]

REMARQUE

Devant ce mot qui n'existait pas en français, l'ancien trouvère du XIIe siècle a hésité. Une première fois il lui a laissé la forme latine, palladion ; une seconde fois, plus hardi, il a soumis le mot à la règle de l'accentuation, et il a mis pallade.

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