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panne [1]

nf (pa-n')
  • 1Étoffe fabriquée à la façon du velours et de même largeur, mais dont le poil est plus long et moins serré. Un de ses frères [du président Jeannin] se piquait tellement de belles mains, qu'il ne les montrait que sur de la panne noire pour les faire paraître encore plus blanches. [Tallem. Des Réaux, Histor. t. VI, p. 158, éd. 1835] Le velouté des pannes, soit en poil, soit en laine, sera toujours d'une même matière, et sans aucun mélange. Lett. pat. du 22 juill. 1780, Amiens] Panne, poil uni, long et court poil ; panne à côtes ; panne ciselée. ib.]

    Employé seul, panne s'entend toujours de la panne de soie. Manteau doublé de panne. Oh ! c'est bien lui, sa perruque, sa canne, Son chapeau sous le bras, le bel habit de panne. [Picard, Amis de collége, I, 14]

    Terme de blason. Fourrure de vair ou d'hermine.

    Panne isabelle, variété d'anémone à peluches.

  • 2 Populairement. Être dans la panne, être dans la misère (probablement panne signifie ici haillon).

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1. PANNE.
2Ajoutez : Les élégants de 1803.... introduisirent dans les salons la panne, étoffe proverbialement connue, jusqu'alors réservée aux chaudronniers et aux porteurs d'eau ; mais ils avaient soin de la doubler de taffetas blanc. [E. de La Bédollière, Hist. de la mode, ch. X]
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