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paraphrase

nf (pa-ra-frâ-z')
  • 1Développement explicatif, plus long que le texte ou que la simple traduction du texte. Il ne considérait pas qu'entre la paraphrase et la version littérale il y a un milieu ; que celle-ci dérobe toujours des grâces nécessaires, et que celle-là en prête rarement d'utiles. [D'olivet, Hist. Acad. t. II, p. 106, dans POUGENS] Saint Basile se tient presque toujours dans la paraphrase de l'Écriture. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

    Paraphrase chaldaïque ou chaldéenne, voir TARGUM.

  • 2Développement verbeux, diffus. Je vous dis le fait sans aucune paraphrase. [Sévigné, 29 avr. 1676] Voyez comme on a traité ce pauvre Helvétius pour un livre qui n'est qu'une paraphrase des Pensées du duc de la Rochefoucauld. [Voltaire, Correspondance]
  • 3 Familièrement. Interprétation défavorable. Il a fait une paraphrase maligne sur un propos fort innocent.

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- HIST. XVIe s. User de paraphrase. Epist. exhort. des epist. Nouv. Test. éd. Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525]

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