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pardonné, ée

part. passé (par-do-né, née) de pardonner
  • 1Dont on remet la punition, à quoi on fait grâce. Daignez demander grâce, et tout est pardonné. [Voltaire, L'orphelin de la Chine]
  • 2À qui on a fait grâce, en parlant des personnes, bien que l'on ne dise pas pardonner quelqu'un. Aussitôt qu'elle est pardonnée. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Donnez-moi.... le plaisir de savoir que vos remèdes opèrent, et celui d'apprendre que je suis pardonné. [Rousseau, Correspondance] Corinne, s'écria-t-il en se jetant à ses genoux, je suis pardonné ; je le sens à ce calme innocent et doux qui règne dans mon âme. [Staël, Corinne, ou l'Italie] Que sommes-nous, si un tel homme croyait avoir besoin d'être pardonné ? [Staël, Fin du morceau sur son père.]

    S'il arrive à quelqu'un de demander, par civilité, pardon d'une liberté qu'il a prise, d'une inconvenance qui lui est échappée, on lui répond : Vous êtes tout pardonné.

    PROVERBE

    Péché caché est à demi pardonné, c'est-à-dire quand le scandale n'est pas joint au péché, le mal est beaucoup moindre.
    Le péché que l'on cache est demi-pardonné. [Régnier, Satires]
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