parquer
vt (par-ké), je parquais, nous parquions, vous parquiez ; que je parque, que nous parquions, que vous parquiez
- 1Mettre dans une enceinte, dans un parc. Parquer des boeufs.
On a soin de les parquer [les poulains] dans les endroits où ils ont une nourriture saine
. [Genlis, Maison rust. t. I, p. 197, dans POUGENS]Enfermer un troupeau dans une enceinte non couverte, qu'on transporte dans le champ à différentes places, pendant plusieurs mois de l'année, pour le fertiliser par l'urine et la fiente des animaux.
Faire parquer un champ, y faire parquer un troupeau.
J'en fis parquer une [pièce de terre] par un troupeau de cent quarante bêtes, tant moutons que chèvres, qui y séjournèrent environ deux heures
. [Tessier, Instit. Mém. Scienc t. I, p. 553]Parquer des huîtres, les mettre dans les clayères.
- 2Terme militaire. Procéder à l'installation d'un parc.
- 3 Fig. Renfermer, en parlant des personnes.
Cette petite fille viendra demain matin chez moi, et tout de suite je la parquerai dans un endroit où elle sera en sûreté et apprendra à gagner sa vie
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 4 vi Être dans un parc. Les moutons ne parquent pas encore. L'artillerie parquait dans la plaine.
- 5Se parquer, vpron Établir un parc. Nos artilleurs se parquèrent du côté de la rivière.
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