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passe-lit

nm (pâ-se-li)
  • Ancien terme de navigation fluviale. Sorte de construction qui servait à franchir certaines passes des fleuves. Comme je vois clairement que les écluses sont infiniment plus avantageuses à la navigation [du Lot] que les passe-lits.... Lettres, etc. de Colbert, IV, 336. Exécutés soit avant, soit peu après cette époque [1282], les premiers ouvrages destinés à atteindre ce but [l'amélioration du Lot] ne consistaient que dans l'établissement de passe-lits à travers les barrages des moulins ; ces passe-lits présentaient, par leur nature même, de grands obstacles à la circulation et souvent de très graves dangers : aussi, à peine les écluses étaient-elles inventées, que, sous le règne de François Ier, en l'an 1527, les états décidèrent qu'on substituerait des ouvrages de cette nature aux pertuis, les plus dangereux. [E. Grangez, Voies navigables de France, p. 336] Le pertuis de la Morne comprenait, à l'exception des autres passages, un travail de main d'homme : c'était un des ouvrages accessoires de la machine de Marly, construite pour amener l'eau à Versailles ; on y avait construit un passe-lit, entre bajoyers de charpente, de 10 mètres de largeur : on ne pouvait le franchir qu'en mettant cinquante chevaux après un seul bateau, lorsque la hauteur d'eau s'élevait à 2 mètres ou 2m, 50, c'est-à-dire pendant les meilleures eaux. [E. Grangez, ib. p. 628]
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