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patricien, ienne

adj. (pa-tri-si-in, si-è-n')
  • 1Il se dit de l'ordre qui, chez les Romains, tenait le premier rang et était seul, surtout dans les premiers temps, admissible à certaines grandes magistratures. Après l'expulsion des rois, le gouvernement était devenu aristocratique ; les familles patriciennes obtenaient seules toutes les magistratures, toutes les dignités et par conséquent tous les honneurs militaires et civils. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]

    Se dit des nobles ou privilégiés, dans quelque pays que ce soit.

  • 2 Substantivement. Celui qui appartenait au premier ordre parmi les Romains. Romulus partagea le peuple en patriciens, chevaliers et plébéiens. C'était parmi les patriciens qu'on prenait toujours les sénateurs ; aux patriciens appartenaient les emplois, les commandements, les dignités, même celles du sacerdoce. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Les patriciens voulant empêcher le retour des rois. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]

    S'est dit des nobles de quelques républiques d'Italie. J'allai chez M. Leblond le prier de parler au patricien à qui appartenait le théâtre de Saint-Luc. [Rousseau, Les confessions]

    Se dit des nobles et privilégiés, de quelque pays que ce soit. Partout il se forma de ces patriciens orgueilleux qui trouvaient étrange que la nature eût daigné accorder à des plébéiens des poumons pour respirer, une bouche pour parler et des yeux pour voir. [Condillac, Études hist. I, 3]

    Adj. fig. Distingué, digne de patriciens. Des manières patriciennes.

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