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patronage [1]

nm (pa-tro-na-j')
  • 1 Terme d'histoire romaine. Se dit des relations établies à Rome entre les patrons et leurs clients. Ce qui contribua le plus à mettre une parfaite concorde dans ce peuple naissant, fut le droit de patronage établi par Romulus. [Rollin, Traité des Études]
  • 2Protection accordée par un homme puissant à un homme d'un état inférieur, et même à des cités, à des cantons, etc. Je regarde Rome, depuis le temps de l'empereur Léon l'Isaurien, comme une ville libre protégée par les Francs, ensuite par les Germains, qui se gouverna tant qu'elle put en république, plutôt sous le patronage que sous la puissance des empereurs. [Voltaire, Annales de l'Empire depuis Charlemagne] Les cantons d'Uri, de Schwitz et d'Underwald étaient sous le patronage de la maison d'Autriche, mais non sous sa domination. [Voltaire, ib. Albert Ier, 1307]

    Influence. Tous ces médecins des eaux cherchent à établir leur patronage aux dépens de qui ils peuvent. [Théod. LECLERCQ, Proverbes, t. III, p. 220, dans POUGENS]

  • 3 Terme de droit canon. Droit de présenter un ecclésiastique au bénéfice vacant. On acquiert le droit de patronage sur un bénéfice, lorsqu'on a employé son bien à bâtir une église ou lorsqu'on l'a fondée ; ce droit se transmettait aux descendants.
  • 4Se dit de diverses institutions ou sociétés de bienfaisance. Oeuvre du patronage des enfants de Saint-Vincent de Paul.
  • 5 Terme de blason. Armoiries de patronage, celles qui contiennent, dans le haut de l'écu, quelque marque de dépendance.

REMARQUE

On a dit patronance : La pensée qu'ils ont de faire bien leur cour auprès de Votre Majesté, joint à la patronance dont ils sont en possession.... Lett. etc. de Colbert, t. v, p. 270.

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