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pervertir

vt (pèr-vèr-tir)
  • 1Faire changer de bien en mal, en matière de morale. Les mauvaises compagnies ont perverti ce jeune homme. Ce furent les femmes étrangères qui pervertirent Salomon. [Fleury, Moeurs des Israél. tit. XXII, 2e part. p. 291, dans POUGENS.]
  • 2Déranger, troubler. Je dis que c'est pervertir l'ordre des choses ; pourquoi ? parce que, dans l'ordre des choses, le repos n'est pas pour lui-même, mais pour le travail. [Bourdaloue, Dim. de la Septuag. Dominic. t. I, p. 376] Les honneurs sont institués pour récompenser le mérite.... mais l'esprit du monde en a perverti le véritable usage. [Fléchier, Oraisons funèbres]

    Pervertir le sens d'un passage, l'altérer, le dénaturer.

  • 3Se pervertir, vpron Devenir perverti. Ce jeune homme s'est promptement perverti.

REMARQUE

Saint-Simon a, suivant les idées intolérantes de son temps, dit se pervertir au lieu de se convertir, en parlant d'une religion qu'il regardait comme fausse : Riperda avait été catholique, mais il s'était perverti pour entrer dans les charges de son pays. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

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