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pinasse ou pinace [1]

nf (pi-na-s')
  • 1 Anciennement, petit vaisseau long, étroit, fort et léger, propre à faire course ou descendre du monde en une côte. [Le P. Fournier, (1643), dans JAL] Le cardinal de Richelieu fit son possible pour secourir la place [l'île de Ré], envoya en Espagne du Chalard pour hâter une armée navale promise au roi par Sa Majesté Catholique, et lui donna ordre, passant par Bayonne, d'acheter trente pinaces, et de les envoyer promptement bien armées et équipées. [Sévigné, ib.] Je dois vous dire que les Anglais ont vingt-quatre petits bâtiments pontés et fort vites à la voile pour les défendre des brûlots ; il nous faudrait au moins dix ou douze soit pinaces de Bayonne ou autres bâtiments des côtes de Normandie qui pourraient être propres pour cela. Croissy à Colbert (1692), dans JAL] Les pinaces de Biscaye avaient moyennement, selon Saverien (1781), 50 pieds de long, 12 pieds de large, 5 pieds 6 pouces de creux, 10 pieds de hauteur derrière et 11 devant. [Jal]
  • 2Nom donné à la fin du XVIIIe siècle à certaines embarcations légères, longues, armées de huit ou dix avirons, et destinées, comme les chaloupes, au service des vaisseaux ; c'était un canot analogue au grand canot actuel des vaisseaux, JAL.
  • 3Dans l'Inde, nom donné à quelques bateaux dont quelques-uns n'ont pas moins de 80 pieds, et qui servent à transporter voyageurs et marchandises sur le Gange, JAL.
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