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plébéien, ienne

nm et nf (plé-bé-iin, iè-n')
  • 1Celui, celle qui était de l'ordre de la plèbe chez les anciens Romains. On sait qu'à Rome, quoique le peuple se fût donné le droit d'élever aux charges les plébéiens, il ne pouvait se résoudre à les élire. [Montesquieu, L'esprit des lois] Par une maladie éternelle des hommes, les plébéiens, qui avaient obtenu des tribuns pour se défendre, s'en servirent pour attaquer. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]

    Adj. Magistrat plébéien.

    Jeux plébéiens, jeux que l'on célébrait à Rome en mémoire de la paix conclue entre le peuple et les sénateurs.

  • 2Dans les sociétés modernes, celui celle qui n'appartient pas à la noblesse.

    Adjectivement. Il ne faut pas que je laisse échapper ce cavalier de race plébéienne, lequel fend la presse en tranchant de l'homme de condition. [Lesage, Le diable boiteux] Le beau-frère a l'âme plébéienne ; Par sa façon de vivre il a jugé la mienne. [Al. Duval, Fille d'honneur, III, 5]

  • 3 nm pl. Terme de zoologie. Famille d'insectes, comprenant les plus petits papillons du jour.
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