placage
nm (pla-ka-j')
- 1Action, art de plaquer.
- 2Sorte de menuiserie qui consiste à placer du bois scié par feuilles sur des fonds faits de moindre bois, et à le coller par compartiments.
Fig. et familièrement. Il se dit, en littérature et en musique, des parties faites en dehors du plan régulier de l'oeuvre totale.
En allant je rêvais sur la visite de la veille, et sur l'écrit de M. D. où je pensais bien que le placage épisodique n'avait pas été mis sans dessein
. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]Un des morceaux les plus applaudis [dans le mariage de Figaro], c'est un monologue de Figaro, qui est évidemment un placage inexcusable
. [Laharpe, Corresp. t. IV, p. 229, dans POUGENS] - 3 Terme de marine. Planche ou feuille de métal qu'on place sous le pied des pompes.
Réunion de deux pièces de bois tenues par des chevilles ou des clous.
Doublage ou renfort en bois qu'on met aux joues du navire.
- 4Terme forestier. Entaille que l'on fait aux arbres avec la hachette du marteau pour y en appliquer l'empreinte.
- 5Sorte de greffe ; au printemps, on enlève sur les arbres fruitiers une plaque d'écorce munie d'un oeil avec un peu de bois, et on l'applique dans une entaille correspondante, pratiquée sur le sujet.
- 6Mortier fait avec de la terre grasse.
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