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plain-chant

nm (plin-chan)
  • 1Chant de l'Église romaine, institué au IVe siècle, et restauré au VIe par le pape Grégoire le Grand.
  • 2Sorte de déclamation sur les intonations de l'échelle diatonique ; musique dans laquelle on emploie les variations de hauteur des sons ; il y a aussi des différences de durée qui dépendent presque toutes de ce que la syllabe latine est ou n'est pas accentuée.
  • 3Tonalité du plain-chant : tandis que la tonalité de la musique actuelle consiste en ce que l'oreille appelle naturellement à la fin d'un morceau une certaine note à l'exclusion de toute autre, la tonalité du plain-chant consiste en ce que la finale y est appelée par l'habitude et non par une préférence naturelle comme dans notre musique (voir TONALITÉ).
  • 4Écriture du plain-chant : il s'écrit sur une portée de quatre lignes seulement, parce qu'il ne dépasse pas ordinairement une octave ; il emploie deux clefs, la clef d'ut et celle de fa.
  • 5Plain-chant musical, celui dans lequel on a introduit quelques-unes des conditions de la musique moderne, savoir : les diverses valeurs des notes ; les intervalles prohibés dans le plain-chant ; les changements de ton à l'aide des dièses et bémols ; l'harmonie de plusieurs parties marchant ensemble. Du Mont, Lully, Nivers, la Feillée, etc. ont composé des pièces de plain-chant musical. Avant de traiter des divisions du plain-chant musical, nous devons indiquer les circonstances qui le différencient en quelque sorte matériellement du plain-chant habituel. [Lafage, Cours complet de plain-chant, n° 664]
  • 6Plainchant, un papillon ; une coquille univalve.
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