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pointiller

vt (poin-ti-llé, ll mouillées, et non poin-ti yé)
  • 1Marquer avec des points. C'était la figure de ces bâtiments [vaisseaux d'une figure particulière] que l'on pointillait sur le visage des prisonniers samiens. [Courier, Lettres de France et d'Italie]
  • 2 Terme de verrerie. Pointiller la glace, enfoncer le pointil, du côté de la traverse, dans un des pots à cueillir, et, avec le verre liquide qu'on en rapporte, l'attacher par les deux bouts de cette traverse à l'extrémité de la glace qui a été coupée. Dict. des arts et mét. Glacerie]
  • 3 Fig. Piquer par paroles. C'est aujourd'hui l'acte [la thèse] du pauvre abbé [de Grignan].... on s'en va disputer contre lui, le tourmenter, le pointiller ; il faut qu'il réponde à tout. [Sévigné, 30 mars 1672]
  • 4 vi Faire des points avec le burin, le crayon, le pinceau. Ce graveur ne travaille presque qu'en pointillant.
  • 5 Fig. Disputer, contrarier pour des riens. Je ne sais pourquoi aussi, parlant des ministres huguenots, il s'est amusé à pointiller sur leur nom. [Guez de Balzac, Correspondance] Pour consumer sa vie à pointiller sans cesse Sur le genre et l'espèce Qui ne servent à rien. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] On s'appliquait à réformer le texte des anciens auteurs par des interprétations recherchées, à pointiller sur une équivoque. Analyse de Bayle, t. I, p. 121]
  • 6Se pointiller, vpron Se quereller sur des riens. Ils ne font que se pointiller.
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