portage
nm (por-ta-j')
- 1Action de porter, de transporter.
Faire le portage du charbon
. Ordonn. de la ville de Paris, ch. 23, dans RICHELET]On suppose que la vente du sel aux étrangers payera largement la façon du sel et le charriage ou portage qu'il en faudra faire dans les greniers et magasins
. [Vauban. Dîme, p. 108] - 2Masse de marchandises qui sont transportées d'un bâtiment à terre, ou d'un magasin à bord.
- 3Droit de portage, droit qu'ont les officiers de marine et les matelots d'embarquer tant pesant d'effets ou de marchandises (expression maintenant peu usitée).
- 4Action de porter par terre le canot et tout ce qui est dedans, quand la navigation d'un fleuve est interrompue par quelque obstacle. Faire portage. On ne voyageait alors qu'en canot ; et, lorsque la navigation est interrompue, ce qui arrive souvent, par un saut ou rapide..., on portait ses canots sur l'épaule, ainsi que le dit Champlain dans la phrase que nous citons et qui donne si naïvement l'étymologie du mot portage : " Il nous fallut porter nos canots, hardes, vivres et armes sur nos épaules, qui n'est pas petite peine à ceux qui n'y sont pas accoutumés. " L. DUSSIEUX, Le Canada sous la domination française, p. 11.
Partie où, certains fleuves d'Amérique cessant d'être navigables, on est obligé d'interrompre la navigation et de faire portage. Depuis Québec jusqu'à Montréal, il y a tant de portages.
- 5 Terme de marine. Point où une vergue porte sur les haubans.
Endroit ou un objet quelconque est touché par un autre.
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