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pourvu que [2]

loc. conj. (pour-vu-ke)
  • qui gouverne le subjonctif. En cas que, à condition que. Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l'appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu'elle en entende seulement le nom. [Bossuet, Oraisons funèbres] Mousquet, poignard, épée ou tranchante ou pointue, Tout est bon, tout va bien, tout sert, pourvu qu'on tue. [Voltaire, Tactique.] Qu'il [Néron] me tue, avait-elle [Agrippine] répondu, pourvu qu'il règne. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] La haine et la vengeance consentent à souffrir, pourvu qu'elles nuisent. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes] Mais qu'importe, ô ma bien-aimée, Le terme incertain de nos jours, Pourvu que sur l'onde calmée, Par une pente parfumée, Le temps nous entraîne en son cours ? [Lamartine, Méditations poétiques]

    On peut séparer pourvu et que. Pourvu, en même temps, que vos aumônes grossissent à proportion. [Bourdaloue, Carême, I, Aum. 163]

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