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préfecture

nf (pré-fè-ktu-r')
  • 1Nom de plusieurs charges dans l'empire romain.

    Grande subdivision de l'empire romain, administrée par un préfet. Et [il] prononce en lui-même, comme Caïphe, qu'il vaut encore mieux qu'un juste périsse que si toute la nation, sous sa préfecture, allait se révolter contre César. [Massillon, Carême, Passion.]

  • 2Il s'est dit d'une sorte de suzeraineté. Ce n'était pas assez au roi [Louis XIV] d'avoir la préfecture des dix villes libres de l'Alsace, au même titre que l'avaient eue les empereurs. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]
  • 3Division administrative dans plusieurs contrées. La Suède est partagée en vingt-quatre préfectures.
  • 4En France, fonction de l'administrateur appelé préfet. Les préfectures ont été établies par la loi du 17 février 1800.

    Bureaux, hôtel du préfet. Aller à la préfecture.

    Durée des fonctions d'un préfet. Ce marché a été établi pendant sa préfecture.

    L'étendue de territoire qu'administre un préfet.

    Ville où réside un préfet. Laval est une préfecture.

    Conseil de préfecture, voir CONSEIL, n° 8.

  • 5Sous-préfecture, voy. ce mot à son rang.
  • 6Préfecture maritime, chef-lieu d'un arrondissement maritime.

    Port où réside habituellement un préfet maritime.

    Hôtel qu'il habite et où se trouvent ses bureaux.

    Emploi de préfet maritime ou ensemble de son service.

  • 7Préfecture de police, l'emploi du préfet de police.

    Hôtel où sont les bureaux du préfet de police.

  • 8Il se disait, dans les colléges des jésuites et des bénédictins, de la salle où se tenait le préfet des études et où il mandait les élèves qui étaient en faute.
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