préserver
vt (pré-zèr-vé)
- 1Sauver d'un mal qui pourrait arriver.
De quel trouble un regard pouvait me préserver !
[Racine, Britannicus]Un Juif m'a préservé du glaive des Persans !
[Racine, Esther]Dans l'affaire du quiétisme, il [l'abbé Fleury] adopta la doctrine de Bossuet, sans perdre l'amitié de Fénelon ; ses lumières le préservèrent des pieuses erreurs de l'un, et sa modération, de l'impétuosité de l'autre
. [D'alembert, Éloges, Fleury.]Pour exprimer un voeu.
Dieu me préserve d'un tel malheur ! Non que j'y croie au fond l'honnêteté blessée ; Me préserve le ciel d'en avoir la pensée !
[Molière, Le misanthrope] - 2Se préserver, vpron Se sauver de. Il s'est préservé du péril.
Être sauvé de.
Tant que l'homme voudra sa raison cultiver, Vos écrits de la mort sauront se préserver
. [Mlle Descartes, dans RICHELET]
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