privauté
nf (pri-vô-té)
- Grande familiarité.
Vous comprenez bien que, par ces amies, elle [Mme de Coulanges] se trouve naturellement dans la privauté [de la Dauphine]
. [Sévigné, 419]En entretenant avec elle des liaisons, dont la privauté pervertirait un ange, s'il avait des sens
. [Bourdaloue, Myst. Pentecôte, t. I, p. 460]Jeannot et Colin avaient ensemble de petites privautés dont on se ressouvient avec agrément
. [Voltaire, Jeannot et Colin]Douces privautés, tendres privautés, caresses que se font les amants.
Garde-toi de troubler leurs douces privautés, Si tu ne veux qu'il ne punisse L'excès de tes témérités
. [Molière, L'amphytrion]Ces chefs d'accusation ne roulaient que sur de tendres privautés
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Prendre, se permettre des privautés, prendre de grandes libertés dans ses manières.
Vous avez pris céans certaines privautés Qui ne me plaisent point, je vous le dis, ma mie
. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]Prendre des privautés, se dit souvent des libertés prises avec des femmes.
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