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profané, ée

part. passé (pro-fa-né, née) de profaner
  • 1Qui a été traité avec irrévérence, en parlant des choses sacrées. Un calice profané. Un caractère [celui d'ambassadeur] si cruellement profané [par le meurtre de Patkul]. [Voltaire, Russ. I, 19]
  • 2Dégradé. J'aime fort la beauté qui n'est point profanée, Et ne veux point brûler pour une abandonnée. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] La Profession de foi du vicaire savoyard, ouvrage indignement prostitué et profané dans la génération présente, mais qui peut faire un jour révolution parmi les hommes, si jamais il y renaît du bon sens et de la bonne foi. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]
  • 3Dont on a fait mauvais usage (sens vieilli). Mandez-moi si vous n'entrevoyez point le temps où il [M. Trouvé] pourrait retourner dans votre chapitre, au lieu d'être ici méconnu et profané par le peu de justice qu'on a rendu jusques ici à son mérite. [Sévigné, à Guitaut, 11 mai 1683]
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