propice
adj. (pro-pi-s')
- 1Qui donne faveur, en parlant de la divinité ou de toute puissance de qui notre sort dépend.
Et nous verrons après, par d'autres sacrifices, Si les dieux voudront être à nos voeux plus propices
. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]S'il est des dieux cruels, il est des dieux propices
. [Voltaire, Guèbres, IV, 6]Il est dans ce saint temple un sénat vénérable Propice à l'innocence, au crime redoutable
. [Voltaire, La Henriade] - 2En parlant des choses, favorable. Un vent propice.
Car en quelque façon les malheurs sont propices
. [Régnier, Satires]Le destin, aux grands coeurs si souvent mal propice
. [Corneille, Polyeucte]Prenons l'occasion, tandis qu'elle est propice
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]Je voudrais que la cour, par un regard propice, à ce que vous valez rendît plus de justice
. [Molière, Le misanthrope] - 3À la propice, loc. adv. Au gré de (locution vieillie).
Géronte : Quel est ce Richard ? - Hector : Moi, fort à votre service ; Ce nom n'étant point fait du tout à la propice D'un valet de joueur, je me suis de nouveau Donné celui d'Hector, du valet de carreau
. [Regnard, Le joueur]
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