prosterné, ée
part. passé (pro-stèr-né, née) de prosterner
- Qui s'est couché à terre en signe d'adoration ou de respect.
À ces mots il se couche ; et chacun étonné Admire le grand coeur, le bon sens, l'éloquence Du sauvage ainsi prosterné
. [La Fontaine, Fables]Les rois des nations, devant toi prosternés, De tes pieds baisent la poussière
. [Racine, Athalie]Le moment de l'élévation de l'hostie fut celui qu'on prit pour le meurtre, afin que le peuple attentif et prosterné ne pût en empêcher l'exécution
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Fig.
Imaginez-vous toute la nature humaine prosternée devant la majesté de Dieu, demandant miséricorde
. [Bossuet, Exercice de la sainte messe.]Vous voyez l'univers prosterné devant vous
. [Racine, Esther]Substantivement.
Ce pénitent veut être réconcilié.... il a été postulant, auditeur, prosterné ; faites-le remonter au rang des élus
. [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne]
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PROSTERNÉ.Substantivement. Ajoutez : Les prosternés, le second ordre des catéchumènes.
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